Les oiseaux du marais
La bécassine des marais sur oiseaux.net
Identification :
La bécassine des marais a le plumage des parties supérieures densément rayé et tacheté de brun clair et foncé. Les parties inférieures sont blanches avec des rayures noires sur les flancs. La poitrine est chamoisée, tachetée de brun. La queue est de couleur fauve, finement barrée de noir. Les ailes sont longues et pointues.
La tête présente des rayures nettes. Une rayure foncée passe sur les yeux, encadrée de deux rayures chamois clair. La calotte présente aussi de nettes rayures foncées et claires. Le menton est blanc. Le long bec est droit et noir. Les yeux sont noirs. Les courtes pattes et les doigts sont jaune verdâtre.
Chant : La bécassine des marais émet des sons courts, secs et râpeux en vol. Pendant la parade nuptiale, elle lance un « chipper-chipper-chipper-chipper » répété, qu’elle soit en vol ou posée.
Habitat : La bécassine des marais vit et se reproduit dans les zones herbeuses humides, au bord des marais d’eau douce et des étangs, dans les prairies inondées, les champs, et parfois, on peut la trouver près des marais salants.
Comportements : La bécassine des marais se nourrit d’invertébrés, sondant ou picorant la nourriture sur ou dans le sol. Elle fouille aussi dans la boue molle. L’extrémité flexible de son bec lui permet de « sentir » la proie tout en sondant la boue. Elle se nourrit dans les eaux boueuses peu profondes, au bord des lacs et des étangs, près du couvert de la végétation du rivage.
La parade nuptiale a lieu au-dessus du territoire. Le mâle effectue des cercles en hauteur et ensuite, il plonge vers le sol en une descente rapide avec de lents battements d’ailes, et déployant sa queue de façon à former un angle droit avec son corps.
Quand la bécassine des marais est en alerte, elle s’accroupit, et s’envole brusquement à quelques mètres, lançant son cri sec, et avec une vigoureuse poussée.
Vol : Leur observation est optimale lors du décollage, elles prennent rapidement de la hauteur en zigzaguant sur une longue distance d’un vol puissant et vigoureux avant de se poser à couvert. Elles volent le bec incliné vers le bas. Lors des descentes en piqué, le frottement de l’air sur les rectrices produit un son rappelant un chevrotement sonore.
Nidification : Le nid de la bécassine des marais est une dépression peu profonde dans le sol, sur de courtes touffes d’herbes et sous la végétation basse. Le nid est en forme de coupe, fait d’herbes fines, mousses, feuilles mortes, et tapissé de végétaux doux et fins. Le nid est bien caché dans la végétation retombante.
La femelle dépose 3 à 4 œufs vert-olive brunâtre chamoisé, tachetés de sombre. L’incubation dure environ 18 à 20 jours, assurée par la femelle. Les deux parents nourrissent les poussins pendant la première semaine, et au bout de dix jours, ils sont capables de trouver seuls leur nourriture. Ils courent dans la végétation environnante, mais retournent au nid pour dormir. Les jeunes peuvent voler au bout de 15 à 20 jours après la naissance.
Régime : La bécassine des marais se nourrit principalement de vers, mais aussi d’insectes, crustacés, mollusques, et parfois aussi de graines et de baies.
Protection / Menaces : La bécassine des marais est dérangée par les développements humains dans les zones humides, avec le drainage des marais, l’agriculture et les canaux.
Le pouillot véloce sur oiseaux-birds.com
QUELQUES MESURES :
L : 11-12 cm
Poids : 6-11 gr
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le Pouillot véloce est commun et largement répandu dans son vaste habitat.
C’est un oiseau de taille moyenne. Les parties supérieures sont vert-olive teinté de brun terne. Les rémiges et la queue sont brunes avec un fin liseré vert-olive pâle.
Les parties inférieures sont blanchâtres ou blanc-jaunâtre clair. Les flancs et les côtés de la poitrine sont teintés ou finement striés de jaune. Les couvertures sous-caudales sont blanc-crème teinté de chamois de façon variable. Le dessous des ailes présente des couvertures et des axillaires jaunes.
La tête est brun-olive avec un sourcil jaunâtre clair et un cercle oculaire fin et blanchâtre qui contraste avec la ligne sombre qui traverse l’œil.
Le bec fin et pointu est brun foncé à noirâtre. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont noirs ou brun foncé.
En plumage d’hiver, l’oiseau est plus brun et plus terne.
Les deux sexes sont semblables mais la femelle est plus petite.
Le juvénile a les parties supérieures gris-brun et les parties inférieures blanc jaunâtre. La gorge et la poitrine sont chamoisées.
On trouve six sous-espèces qui diffèrent par l’intensité des couleurs.
On distingue : P.c. abietinus ; P.c. collybita ; P.c. tristis ; P.c. brevirostris ; P.c. caucasicus et P.c. menzbieri.
CRIS ET CHANTS :
Le Pouillot véloce a pour cri un simple « hooeet » ou « hweet » doux et mélancolique. En automne, on peut entendre quelques notes aiguës et descendantes « cheip » ou « chiip ». Le cri de contact entre les deux partenaires est un doux et court « drit » ou « it ».
Le chant est une série pleine de vitalité « chiff-chaff chiff-chaff… » souvent précédée d’un « tret » ou d’un « trrt » sec.
Au printemps, le mâle chante depuis la cime des arbres, et aussi pendant les migrations.
HABITAT :
Le Pouillot véloce fréquente les forêts de feuillus à basse altitude, les zones boisées avec des sous-bois bas, les haies, les grands jardins et les parcs, et aussi les roselières.
En dehors de la saison de reproduction, il fréquente les habitats boisés comme les zones arbustives côtières et les bosquets de saules, ainsi que parcs, jardins et cultures.
Selon la distribution, on peut le trouver jusqu’à 2100 mètres d’altitude en Inde. Dans l’est de l’Afrique, il hiverne dans les forêts entre 2500 et 3300 mètres d’altitude.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Pouillot véloce se trouve dans les parties du nord de l’Europe et de l’Asie, ainsi que dans les zones tempérées.
La majorité des oiseaux passe l’hiver au sud et à l’ouest de l’Europe, au sud de l’Asie et au nord de l’Afrique.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Pouillot véloce se nourrit d’insectes, de petits mollusques, de graines et de baies. Cet oiseau cherche habituellement sa nourriture seul, mais en hiver et pendant les migrations, on peut voir des groupes d’une cinquantaine d’oiseaux se nourrir ensemble, parfois avec d’autres espèces.
Le Pouillot véloce se nourrit depuis le sol jusqu’à la canopée. Il prend les insectes sur la végétation en fouillant dans le feuillage des arbres, mais aussi sur les buissons, la végétation basse ou directement sur le sol.
Il effectue des sorties courtes pour capturer des insectes, pratique fréquemment le vol stationnaire, et picore des insectes à la surface de l’eau. Quand il se nourrit ou qu’il est excité, il baisse et agite souvent sa queue.
Pendant la saison de reproduction, le mâle défend vigoureusement son territoire, posé au sommet d’un perchoir exposé. Des disputes entre rivaux sont communes aux limites de chaque territoire.
Quelques parades peuvent être observées. Quand le mâle et la femelle se rencontrent, le mâle fonce sur elle en volant, ensuite, ils se poursuivent. Le mâle lance des cris sonores et chante, et les deux partenaires produisent des claquements de bec en guise de contact.
Au cours des parades aériennes, le mâle semble flotter dans les airs en descendant avec les ailes largement ouvertes.
Cette espèce est en général monogame, bien que quelques observations puissent indiquer un comportement potentiellement polygame lorsqu’un seul mâle défend deux territoires.
VOL :
Le Pouillot véloce pratique souvent le vol stationnaire quand il se nourrit, prenant des insectes sur les buissons et la végétation en général.
Beaucoup de ces oiseaux parcourent d’assez longues distances en migration.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu d’avril à août. Cette espèce produit deux couvées par saison dans les parties sud de la distribution.
Le nid est habituellement situé sur le sol, ou entre 50 cm et un mètre de hauteur. C’est une sorte de balle faite d’herbes sèches, feuilles, mousse, fibres végétales et plumes. Le nid est caché dans la végétation et construit principalement par la femelle.
Elle dépose 5-6 œufs qu’elle incube seule pendant 13 à 15 jours. Les poussins sont nourris surtout par la femelle, mais le mâle peut aider parfois. Les jeunes quittent le nid au bout de deux semaines après la naissance, et deviennent indépendants 10 à 20 jours plus tard. Ils peuvent se reproduire à l’âge d’un an.
ALIMENTATION :
Le Pouillot véloce se nourrit d’abord d’insectes, adultes, œufs et larves, et d’autres arthropodes tels que plécoptères, libellules, sauterelles, punaises, petits papillons et phalènes, moustiques, petites abeilles, et aussi d’araignées.
Il consomme aussi des petits mollusques (gastéropodes), et en automne, des graines et des baies.
PROTECTION/MENACES/ STATUTS :
Le Pouillot véloce est commun ou localement commun selon la distribution.
Cette espèce n’est pas menacée pour le moment.
Le canard colvert sur oiseaux.net
Identification :
Le canard colvert mâle a un long corps gris, avec la poitrine brun-lilas. On peut voir un miroir irisé bordé de blanc sur les ailes du mâle et de la femelle, et des plumes recourbées vers le haut sur la courte queue du mâle. Le croupion et les sous-caudales sont noirs.
La tête et le cou présentent des plumes vertes irisées, séparées de la poitrine par un collier blanc. Le bec est grand et jaune, et porte un onglet noir à son extrémité. Les yeux sont foncés. Les pattes et les doigts sont rouge orangé.
La femelle est plus brune que le mâle, tachetée de chamois, blanc et brun foncé. La face est brun clair avec la ligne noire en travers des yeux. La calotte présente des stries foncées. Les parties inférieures sont claires avec la queue blanchâtre, les sous-caudales claires ainsi que l’abdomen.
Le bec est orange ou jaune, avec quelques taches noires au milieu. Les pattes sont rouge orangé.
Chant : Le canard colvert est très bruyant, et spécialement la femelle. Le mâle émet des grognements et des sifflements pendant la parade nuptiale. La femelle émet des séries de cancanements descendants.
Habitat : Le canard colvert vit dans n’importe quelle sorte de zone humide, rivières calmes, étangs, marais d’eau douce ou salée, lacs d’eau douce, estuaires et parfois aussi baies côtières abritées. Il a besoin de végétation flottante et émergente pour lui procurer sa nourriture, les invertébrés aquatiques et les graines de ces plantes.
Quelques populations sont résidentes si les ressources de nourriture et les zones abritées sont abondantes.
Comportements : Le canard colvert est un canard barboteur se nourrissant à la surface de l’eau, et plongeant la tête sous la surface en basculant son corps, la queue tendue verticalement hors de l’eau, tout en nageant. Il patauge dans les eaux peu profondes mais ira aussi « brouter » sur le sol ou glaner des graines dans les cultures en hiver.
La parade nuptiale voit le mâle exhiber ses plumes brillantes. Il nage autour de la femelle avec le cou tendu et ensuite, il projette sa tête en arrière sur son dos. Il dresse aussi son corps sur l’eau avec la poitrine gonflée et rejette un peu d’eau par le bec tandis qu’il émet un léger sifflement. Puis, il dresse rapidement sa queue deux ou trois fois. A la fin, il hérisse les plumes de la tête, tend le cou juste au ras de l’eau et là, il nage dans tous les sens, comme s’il était fou ! L’accouplement a lieu dans l’eau après une parade élaborée.
La femelle choisit habituellement le territoire près de l’endroit où elle est née, et certaines femelles reviennent chaque année au même endroit. La femelle est une excellente mère. Si elle est surprise au nid par un intrus, elle bat des ailes et lance des cris rauques en courant sur le sol, comme si elle était blessée. Cette attitude suffit en général à éloigner les prédateurs du nid.
Vol : Le canard colvert a un vol rapide pour sa grande taille. Ce sont des oiseaux agiles qui peuvent s’envoler presque à la verticale.
Il vole avec la tête et le cou tendus en avant, avec des battements peu amples et rapides. Sa vitesse peut atteindre les 80 km/h.
Nidification : Le nid du canard colvert est généralement construit sur le sol, caché dans les herbes sèches et les roseaux, dans les marécages ou sur les sols marécageux, parfois loin de l’eau sur des parties plus hautes. Il peut aussi nicher dans un creux dans un arbre. Le nid est tapissé de morceaux de paille et d’herbes.
La femelle dépose 8 à 10 oeufs vert pâle, parfois presque blancs. Les oeufs sont déposés chaque jour. L’incubation dure environ 30 jours, assurée par la femelle seule, et ne débute que lorsque la ponte est complète. Pendant l’incubation, la femelle utilise de fines plumes de son abdomen pour tapisser le nid. Elle recouvre les oeufs avec ces plumes quand elle quitte le nid pour aller se nourrir.
Les poussins sont nidifuges, et peuvent nager dès que leurs plumes duveteuses sont sèches. Une fois dans l’eau, les petits trouvent eux-mêmes leur nourriture.
Régime : Le canard colvert est d’abord un végétarien, se nourrissant de graines variées, mais il consomme aussi quelques mollusques, insectes, petits poissons, têtards, escargots et oeufs de poisson.
Protection / Menaces : Le canard colvert est réputé comme gibier dans tout son habitat, mais les populations ne sont pas en danger. Cette espèce, comme les autres canards, est en train de perdre son habitat humide, mais elle arrive à s’adapter dans les zones de parcs urbains et d’autres endroits où l’eau est présente.
La gallinule poule d’eau sur oiseaux.net
Identification :
La gallinule a un plumage noir ardoisé. Les parties supérieures sont plus brunes. On peut voir une bande blanche sur les flancs, et les sous-caudales médianes sont blanches.
Le bec pointu est rouge avec l’extrémité jaune, et il se prolonge vers le front par une plaque frontale rouge. Les yeux sont rouge foncé. Les pattes et les longs doigts sont verdâtres.
Les deux sexes sont semblables, avec le mâle légèrement plus grand.
Le juvénile est plus brunâtre avec la gorge et l’abdomen plus clairs. Il a des bandes blanchâtre chamoisé sur les flancs. Le bec et les pattes sont sombres.
Le poussin est couvert de duvet noir, et il a le bec rouge avec le bout noir.
Chant : La gallinule émet une variété de cris secs. Elle émet des gloussements rapides et répétés souvent en vol, et surtout la nuit au printemps.
Habitat : La gallinule vit près des eaux douces ou saumâtres des zones humides où la végétation est abondante et émergente, avec des rives proposant un couvert. On la trouve près des étangs, des rivières calmes, des marais et des lacs, et aussi dans les eaux des parcs urbains.
Comportements : La gallinule est un oiseau de rivage familier. Elle nage ou marche le long des rives, ou court se mettre à couvert.
Très bon plongeur, parfois plus de 45 secondes dans la mare derrière le Moulin. Oiseau très peureux, elle vit souvent cachée mais elle s’observe aussi à découvert dans les herbes au bord de l’eau.
Pour se nourrir, elle picore à la surface de l’eau dans la végétation émergente. Elle plonge la tête, elle patauge et peut plonger pour de la nourriture, notamment les graines et racines des plantes aquatiques. Elle picore les mollusques et les graines sous les feuilles flottantes. Elle utilise ses longs doigts pour marcher sur la végétation flottante et dans la boue.
La parade nuptiale voit le mâle offrir des tiges de plantes aquatiques à la femelle. Il déploie aussi sa queue, de façon à exposer les sous-caudales blanches. Ils sont monogames.
Ils construisent plusieurs nids, et quand les jeunes ont abandonné le nid principal, ceux-ci servent pour dormir la nuit.
Vol : Courant à la surface pour s’envoler, la gallinule a un vol direct rapide et puissant.
Nidification : Le nid est établi dans la végétation émergée, sur la terre ferme, parfois flottant, dans les buissons bas, ou plus haut dans les arbres. C’est une plate-forme toute en hauteur, avec une profonde cuvette garnie d’herbes, souvent basée sur les vestiges d’un nid d’un autre oiseau ou d’un écureuil. La femelle pond de 5 à 8 oeufs lisses et brillants, blanc cassé ou chamois clair ponctués de tâches sombres souvent concentrées aux extrémités arrondies. L’incubation dure 3 semaines. Il peut y avoir entre 2 ou 3 pontes par an, entre avril et juillet. On peut voir jusqu’en septembre de vastes groupes familiaux avec des jeunes de grande taille encore nourris par leurs parents. Les poussins, à duvet sombre et maigre et avec des zones de peau rouge sur la tête, quittent le nid immédiatement. Ils sont souvent couvés pendant les deux premières semaines, surtout par temps froid et humide. Les parents et les jeunes des premières portées s’occupent des poussins pendant parfois 6 semaines. Les jeunes sont indépendants vers 3 ou 4 semaines.
Régime : Les poules d’eau sont omnivores. Elles arrachent des plantes aquatiques, de l’herbe, des feuilles des arbres et des buissons. Elles mangent aussi des mollusques, des insectes, des vers de terre, parfois des poissons, des têtards et des oeufs d’oiseaux.
Protection / Menaces : La gallinule est commune et largement répandue, en dépit de la perte d’une partie de son habitat dans certaines parties de sa distribution.
La sitelle torchepot sur oiseaux.net
Identification :
La sittelle torchepot est un oiseau trapu. Elle a les parties supérieures bleu-gris, et une queue courte. Les parties inférieures, menton et cou, sont blanches, devenant orangées sur le haut de la poitrine, les flancs, l’abdomen et les sous-caudales. Les ailes sont courtes et arrondies, et les rémiges sont plus foncées que le dos.
La tête bleu-gris est assez grosse, avec une ligne noire traversant l’œil et finissant vers les scapulaires. Les joues sont blanches, ainsi que le menton et le devant du cou.
Le bec bleu-gris est long et pointu. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts aux longues griffes noires sont brun orangé clair.
Les deux sexes sont semblables, avec le mâle légèrement plus grand.
Chant : La sittelle torchepot a pour cri le plus commun un court « chwet » émis quand elle est excitée, et répété plusieurs fois. Elle lance un cri haut perché, ou plus court en guise de cri de contact.
Son chant est une lente série de sifflements perçants, parfois remplacée par un son répété rapide et excité.
Habitat : La sittelle torchepot affectionne les bois de haute futaie, feuillus, mixtes et résineux. Mais on la rencontre aussi en abondance dans les parcs et les grands jardins.
Comportements : La sittelle torchepot est capable de parcourir les troncs d’arbres et les branches dans un sens ou dans l’autre, même avec la tête en bas. Elle bouge obliquement, se suspendant grâce à la patte supérieure, et se propulsant avec l’autre. Elle n’utilise pas la queue comme les pics, mais ses longues griffes.
Pour se nourrir d’un gland ou d’une noisette, elle l’emporte sur une branche où elle la cale dans une crevasse de l’écorce, et elle la taillade pour l’ouvrir avec de vigoureux et bruyants coups de bec. Elle fréquente aussi les mangeoires où elle se montre très agressive, chassant les autres oiseaux. Elle est très active et agile. Elle sautille rapidement sur le sol.
Elle est souvent vue en couples ou seule. Elle dort dans un trou d’arbre ou de rocher.
La parade nuptiale démarre début mars.
Vol : La sittelle torchepot effectue des vols courts d’un arbre à l’autre.
Nidification : La sittelle torchepot niche dans des trous ou des crevasses, mais ne creuse pas elle-même. C’est souvent une ancienne loge de pic. Elle réduit l’entrée en construisant un dur mur de boue séchée autour du trou jusqu’à ce qu’il ait la bonne taille. Elle utilise aussi de la résine en tant que répulsif pour les prédateurs. L’intérieur du trou est tapissé de morceaux de copeaux d’écorce, d’herbes, de poils et de plumes.
La femelle dépose 6 à 8 oeufs blancs, tachetés de brun. L’incubation dure environ 13 à 18 jours. Ils sont nourris par les deux parents, principalement avec des insectes. Ils quittent le nid au bout de 23 à 26 jours après la naissance.
Régime : La sittelle torchepot se nourrit d’insectes et d’araignées qu’elle trouve dans l’écorce des arbres. En hiver, elle se nourrit aussi de graines. Pour se nourrir, elle se rapproche souvent des habitations. Ses préférences vont surtout aux graines de tournesol : elle les prend une à une dans son bec, s’envole sur une branche, cale la graine sur un tronc, la décortique et avale le noyau, puis s’en va en chercher une autre.
Protection / Menaces : La sittelle torchepot est commune et largement répandue dans son habitat.
La rousserolle effarvatte sur oiseaux.net
Identification :
Les deux sexes sont identiques. En plumage frais, les adultes présentent des parties supérieures brun-olive sombre avec marginalement un capuchon et un arrière du cou plus gris. Le croupion et les couvertures sus-caudales sont chamois-brun, roux jaunâtre ou orange terne, formant une tache chaude qui contraste avec le reste du dessus, bien que parfois, elle se fonde dans les autres couleurs. Le court sourcil crème est plus large et plus saisissant en avant et au-dessus de l’œil. Il devient plus étroit et à peine perceptible dès qu’il a franchi la limite du globe oculaire. Ce dernier est entouré par un anneau blanc-crème incomplet. Les lores sont chamois-crème, finement mouchetés de gris. Les couvertures auriculaires sont brun-gris avec des stries blanchâtres faisant intrusion sur les joues chamois-crème. Les parties inférieures sont blanches, nuancées de chamois et de jaunâtre pâle. Le menton, la gorge et la partie moyenne du ventre sont plus clairs. Les flancs et les côtés de la poitrine sont fortement infiltrés de chamois-brun. La queue affiche une couleur gris-brun foncé avec des bordures brun-olive sur les filets extérieurs. Les rémiges, les couvertures primaires sont noirâtres ou brun-gris avec une étroite bordure extérieure chamois-brun ou brun olive. Le dessous des ailes et les axillaires sont chamois-crème nuancés de jaunâtre. La mandibule supérieure est gris corne foncé alors que la mandibule inférieure présente une moitié jaune-chair ou jaune-orange à proximité de la base. Les pattes varient du gris-jaune pâle au rosâtre. La semelle des pieds est jaune terne à jaune-orange. L’iris est brun clair.
En plumage usé (juin-septembre chez la plupart des oiseaux), les parties supérieures sont moins olive, plus gris-brun avec un croupion devenant souvent brun sableux. Le sourcil, l’anneau oculaire et les parties inférieures sont plus blancs. Les flancs et les côtés de la poitrine deviennent gris-brun. Les bordures de la queue et des plumes de vol se décolorent et deviennent plus réduites en raison de l’usure. L’extrémité des plumes de la queue et les plus longues primaires montrent également des signes évidents d’abrasion.
Chant : Elle émet un cri d’alarme rauque. Son chant rauque comporte de longues phrases.
Habitat : La rousserolle effarvate vit de préférence dans la végétation haute des marais ou au bord des étangs et des lacs. Elle affectionne les espèces dont les racines sont immergées, roseaux, joncs, massettes, laîches et arbres tels que le saule. Ces plantes forment des massifs denses dans lesquels les grands animaux pénètrent difficilement, ce qui assure à la rousserole effarvate une protection contre de nombreux prédateurs terrestres. Dans certaines régions d’Europe, la rousserole effarvate s’est adaptée à l’homme et construit son nid dans les terrains cultivés, mais cela demeure toutefois assez rare.
C’est la rousserolle la plus répandue en Europe. Malgré sa vaste aire de distribution qui s’étend jusqu’en Asie Centrale et jusqu’au Tien Shan, on ne compte que deux sous-espèces. La race type scirpaceus vit en Afrique du Nord, en Europe, dans l’est et le centre de la Russie, en Crimée et dans l’ouest de l’Asie Mineure. La race fuscus est installée dans l’est de l’Asie Mineure et au Proche-Orient, de la mer Caspienne et du Caucase jusqu’à Chypre et au Levant.
Comportements : La rousserolle effarvatte vit habituellement en solitaire ou en couples. Néanmoins, pendant la période de reproduction, bien qu’elle soit territoriale, elle niche en colonies lâches. Au passage, on peut l’observer en bandes dispersées, mais faisant preuve d’un instinct territorial toujours très développé. Bien que généralement assez indifférente à la présence des humains, elle se montre très discrète et a tendance à se dissimuler. Les moments où elle est le plus facilement observable, c’est quand elle recherche sa nourriture dans tous les étages de la végétation, des buissons bas jusqu’à la canopée ou lorsqu’elle entreprend de courtes poursuites pour capturer les insectes dans les airs. Quand elle se déplace dans la végétation, elle émet des appels. Si elle est alarmée ou excitée, elle déploie légèrement les ailes et dresse la queue.
La rousserolle effarvate commence à migrer dès que les jours raccourcissent, à la fin août ou au début de septembre. A cette époque, les jeunes volent bien et sont déjà capables d’effectuer les 8000 kilomètres de ce périlleux voyage. Les oiseaux survolent les régions arides d’Afrique du Nord et atteignent finalement les marais du centre et du sud du continent africain, où ils renouvellent leur plumage usé et trouvent des insectes en abondance pour se nourrir pendant tout l’hiver. Début avril, les rousserolles effarvattes se rassemblent avant de repartir vers le nord. Elles regagnent chaque année le même site de nidification.
Vol : Vol bas et plutôt court.
Nidification : La saison de reproduction commence dès la mi-avril dans les pays de la Méditerranée, mais généralement pas avant la mi-juin plus au nord. La rousserolle effarvate construit un nid complexe, souvent près d’autres oiseaux. Mâle et femelle travaillent de concert, collectant des herbes, des tiges, des fleurs et des feuilles qu’ils tissent autour des tiges de roseaux. Le nid achevé est une coupe cylindrique, garnie d’herbes, de radicelles, de laine et de plumes. Dans les régions les plus chaudes, la femelle peut effectuer deux pontes de trois à cinq oeufs par saison, mais dans le nord, elle n’a le temps d’en faire qu’une. Les oeufs, lisses, sont tachetés de sombre. Chacun des parents couve à tour de rôle tandis que l’autre se nourrit. L’éclosion se produit après onze ou douze jours et les poussins naissent nus et aveugles. Nourris d’insectes par les deux parents, ils grandissent rapidement et sont complètement emplumés après dix à quatorze jours.
Régime : La rousserolle effarvate se nourrit d’insectes qu’elle trouve parmi les roseaux. Elle monte et descend avec agilité le long des tiges, passant d’une plante à l’autre, à la recherche de nourriture. Les insectes vivant près de l’eau, éphémères, phryganes, perles et sialis, sont des proies communes pour la rousserole effarvate. Elle volette au-dessus de l’eau pour capturer des insectes volants ou pour attraper des gerris ou des gerins à la surface. La rousserolle effarvate mange également des papillons et des larves d’insectes aquatiques à leur sortie de l’eau. A l’automne, avant de partir pour l’Afrique, la rousserolle effarvate mange des baies et des quantités de pucerons. Elle fait ainsi des réserves de graisse pour supporter le long voyage migratoire. La diminution du nombre d’insectes à cette période donne le signal du départ en migration.
Le pic épeiche sur oiseaux.net
Identification :
La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l’extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d’ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes.
Le bec puissant et pointu est noir. Les yeux sont foncés, entourés d’une fine bande blanche. Les pattes et les doigts zygodactyles sont grisâtres.
La femelle a la calotte noire.
Chant : Le pic épeiche a pour cri typique une note explosive courte, sèche et haut-perchée. Il émet aussi des « chick » plus doux et plus bas. Il utilise les tambourinages pendant les parades territoriales.
Habitat : Le pic épeiche vit dans les forêts et les zones boisées de toutes sortes, les haies d’arbres, les vergers, les parcs et les grands jardins, depuis la taïga arctique jusqu’aux régions méditerranéennes.
Comportements : Le pic épeiche se nourrit plutôt dans les arbres, sur les troncs et les grandes branches. Il peut aussi se nourrir sur le sol, mais c’est plus rare. Il ne s’éloigne jamais des arbres. Il travaille en allant vers le haut du tronc, mais aussi d’un côté à l’autre, tapant dans l’écorce pour extraire la nourriture des crevasses avec le bout de sa langue collante. Il tourne autour du tronc, sans doute pour ne pas se laisser observer.
Les vols de parade sont effectués par les deux adultes. Ils volent en décrivant des spirales, et ensuite, ils se posent très près du tronc avec les ailes semi-ouvertes et tremblotantes.
Vol : Le pic épeiche a un vol puissant et ondulant.
Nidification : Le pic épeiche niche dans des cavités creusées par les deux adultes, en mars et avril.
La femelle dépose 4 à 7 oeufs blancs, entre la mi-mai et début juin. L’incubation dure environ 16 jours, assurée par la femelle dans la journée, et par le mâle la nuit. Les poussins sont nidicoles et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid à l’âge de 18 à 21 jours.
Régime : Ce pic a une nourriture très variée, constituée de petits invertébrés, de graines et de fruits. A la bonne saison, il consomme essentiellement des insectes qu’il trouve en explorant les troncs et les branches, et le lichen des acacias à l’arrière saison. Il ne dédaigne pas les nichées d’autres cavernicoles telles les mésanges.
Protection / Menaces : Le pic épeiche est commun et largement répandu, mais la déforestation est la menace la plus importante qui pèse sur lui.
Le martin pêcheur sur oiseaux.net
Identification :
Le mâle adulte possède un front, un capuchon, une nuque et des moustaches barrés de bleu-vert et de bleu brillant. Les lores foncés sont surmontés d’une ligne rousse, les joues et les parotiques sont rousses. Le menton, la gorge et la tache du cou affichent une couleur blanche teintée de chamois jaunâtre. Les ailes sont bleu-vert. Les scapulaires et les couvertures présentent une couleur verte avec des extrémités bleu vif qui contraste avec la teinte bleu cobalt brillant du manteau, du dos et du croupion. Les sous-caudales sont un peu plus foncées et la queue est bleu foncé. La poitrine est roux orangé, les sous-alaires et les sous-caudales d’une nuance légèrement plus claire. Le bec est noir avec des commissures rouges. L’iris est brun foncé, les pattes rouges. Contrairement aux couleurs orangées qui sont d’origine pigmentaire (caroténoïde), le bleu et le vert des parties supérieures sont d’origine physique. La femelle adulte est identique au mâle, excepté la mandibule inférieure rouge-orange avec une pointe noire. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Ils possèdent un dessus plus vert et un dessous plus pâle. Les plumes pectorales ont un liseré sombre. La pointe du bec est blanchâtre et les pattes sont d’abord noires.
Chant : Le cri du martin-pêcheur est un cri très strident ‘tchiii’ . Au printemps et en automne, il utilise un autre cri ‘chri-ti-tit’ plus agressif pour repousser les intrus.
Habitat : Le martin-pêcheur se rencontre au bord des eaux calmes, propres et peu profondes, plutôt en des lieux abrités du vent et des vagues. Son existence reposant sur la capture de poisssons en nombre suffisant, le martin-pêcheur doit disposer d’une eau pure et poissonneuse. Les rives, pourvues d’arbres et de poteaux utilisés comme des perchoirs sont appréciées. L’eau doit rester assez claire pour un bon repérage des proies. Les adultes sont sédentaires si le climat le permet , mais les jeunes se déplacent parfois loin. Les habitats varient selon les saisons : en hiver, on observe des martins pêcheurs sur les côtes et dans les estuaires où ils fuient le gel des eaux douces.
La plupart des martins-pêcheurs russes et chinois migrent loin au sud pour échapper aux conditions hivernales particulièrement dures et glaciales. Pendant la période de reproduction, ils fréquentent les cours d’eau pourvus de pentes abruptes et meubles. A défaut, ils se contentent des berges des étangs ou des sablières inondées.
Comportements : Malgré leurs vives couleurs, les martins-pêcheurs ne sont pas faciles à voir. Les couleurs métalliques de ses faces supérieures constituent en effet un excellent camouflage lorsqu’il file au ras de l’eau sur ses courtes ailes vibrantes. Heureusement ils poussent des cris distinctifs, émis surtout en plein vol, qui permet de les repérer. Ces sifflements métalliques et aigus ne ressemblent à aucun autre. Le martin-pêcheur se baigne surtout pendant la période de nidification, en plongeant plusieurs fois à la suite, après quoi, il se lisse le plumage, étire ses ailes et baille. Au total, cette toilette peut durer deux heures par jour. Il rejette plusieurs fois par jour une pelote de réjection grisâtre contenant des arêtes de poisson et des caparaces d’insectes. La nuit, il dort seul dans la végétation riveraine, les roseaux ou les arbres creux.
Vol : Vol acrobatique, rapide, direct à 40-45 km/h. Longe souvent les cours d’eau au ras de l’eau.
Nidification : Les martins nichent dans un terrier creusé habituellement dans la berge d’un cours d’eau. La nidification est précédée par la parade nuptiale qui comporte de bruyantes poursuites aériennes, les deux partenaires volant tantôt au ras de la surface de l’eau, tantôt au-dessus de la cime des arbres riverains. Elle peut durer pendant de longues heures et elle s’achève normalement lorsque le mâle présente un site à la femelle. Si le tunnel n’existe pas encore, les deux oiseaux se précipitent bec en avant jusqu’à ce qu’un petit orifice soit foré dans la paroi. Une fois cette prise assurée, l’excavation se poursuit, les pattes servant à évacuer la terre déplacée.
Lorsque la galerie atteint une longueur convenable et que le mâle y a attiré la femelle, le rituel avec offrande peut avoir lieu : le mâle apporte de la nourriture à sa partenaire, s’aplatit devant elle, les ailes pendantes puis étire le cou pour lui proposer un petit poisson tourné la tête la première. La manoeuvre, repétée à plusieurs reprises procure à la femelle assez de ressources pour pondre ses six ou sept oeufs. Les deux adultes couvent à tour de rôle et nourrissent les jeunes qui naissent nus. Au début, chaque poussin reçoit une part à son tour et cède a place au suivant. Lorsqu’ils sont devenus plus grands, les jeunes deviennent moins disciplinés et la compétition pour le ravitaillement s’installe. Au bout de 4 semaines environ, les petits quittent le nid et sont rapidement aptes à se nourrir seuls. Les adultes ont alors souvent le temps d’entreprendre une seconde nidification. La ponte intervient d’avril à juillet. Sur cette assez longue période, un couple peut mener à terme 2 ou 3 couvées. Le nid étant rapidement souillé par les déjections et par les détritus de nourriture, il est généralement renouvelé chaque année.
Régime : L’essentiel du menu du martin-pêcheur est composé de petits poissons tels que les vairons, épinoches, chabots, truites, vandoises, chevaines, perches, brochets et loches franches jusqu’à 125 mm. L’oiseau guette ses proies d’un perchoir n’excédant pas trois mètres. Ou bien il pratique le vol stationnaire. La proie repérée, il plonge presque verticalement , les ailes allongées vers l’arrière. Saisissant fermement le poisson dans son bec puissant, l’oiseau bat des ailes pour remonter à la surface puis regagne son perchoir. Là, il frappe violemment sa victime contre une branche pour l’assommer avant de l’avaler. Le martin-pêcheur consomme également des insectes (les notonectes représentent 40% des insectes capturés) ainsi que des crustacés (des gammares) et des batraciens.
Protection / Menaces : Même si son aire de répartition est assez large, les effectifs sont en régression dans beaucoup de pays. Il semble que les hivers très rigoureux sont un des problèmes principaux. Neanmoins, les causes de la régression actuelle sont la pollution des rivières, les canalisations, les drainages qui troublent les eaux et la persecution par l’homme.
Le héron cendré sur oiseaux.net
Identification :
Grand oiseau gris, majestueux lorsqu’il est debout au repos. Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris-pigeon. En vol, parfois haut en battant lentement des ailes qui sont alors bien arquées, les plumes principales des ailes sont foncées, presque noires, le cou est replié et les pattes sont plus longues que la queue. Les jeunes hérons ont le front et la calotte gris, la nuque noire grisâtre avec une courte plume nucale, les côtés de la tête et du cou ainsi que le dos gris. Le centre de leur cou est beige. Ils cherchent à se nourrir près de toutes sortes de plans d’eau, et on en voit même quelquefois en zone urbaine. Leur technique de pêche n’est pas encore très au point et ils feront sans doute plus de peur que de mal aux poissons.
Chant : Le cri typique en vol, souvent émis le soir, est rauque, sonore et croassant. La colonie est très bruyante et de nombreux coups de becs peuvent être échangés. Khèèik
Habitat : Les hérons fréquentent n’importe quelle zone humide (marais, cours d’eau, étangs …) où ils peuvent trouver de la nourriture. Ce peut être de l’eau douce, saumâtre ou salée, dormante ou courante, du moment quelle est peu profonde. Ils peuvent aussi fréquenter les forêts à proximité des eaux.
Comportements : Le héron cendré peut avoir des attitudes curieuses. Il peut rester des heures, posé sur une seule patte, complètement inactif s’il n’est pas dérangé. Il enfonce son cou dans les épaules, seule la tête et le bec à l’horizontale semblent surgir de son corps. Sa manière de chasser est particulière. Il chemine lentement et courbé, dans les eaux peu profondes, sans faire de bruit, pointant vers le bas son bec puissant et pointu, prêt à asséner le coup mortel à la proie qui passera à sa portée.
Parfois, il reste immobile dans l’eau, observant le fond devant lui et sur les côtés afin de capturer habilement le moindre poisson qui passe.
Pour les grosses proies, (grand poisson ou anguille importante), il les frappe fortement de son bec pour les transpercer, et les secoue d’un côté à l’autre, avant de les avaler entières, tête la première.
Vol : Bat lentement des ailes, la tête repliée en arrière et les pattes tendues. Vol lourd et puissant.
Le héron cendré a un vol lent, avec de profonds battements d’ailes, donnant une impression de puissance. Il s’envole de façon majestueuse. Il plane parfois, surtout avant d’atterrir.
Nidification : Le héron cendré construit un très grand nid avec des rameaux secs, des branches et des laîches. Il nidifie en grandes colonies souvent sur un seul arbre.
La femelle dépose de 3 à 5 œufs mats, gris-bleu, parfois teintés de roux. L’incubation est assurée alternativement par les deux parents, et dure environ 26 jours.
A la naissance, les poussins ont une apparence grotesque, avec le duvet de la tête très abondant.
Ils sont nourris par les deux parents. Incités par les petits coups de bec des jeunes, ils régurgitent la nourriture que les poussins prennent directement dans le bec des adultes.
Les jeunes ne volent pas très bien avant l’âge de 55 jours.
Régime : Le héron cendré se nourrit essentiellement de poisson, d’anguilles, de batraciens. Il peut aussi se nourrir de petits mammifères (rongeurs), d’insectes, de crustacés et de reptiles. Il pêche les poissons à l’affût, parfaitement immobile. A la vitesse de l’éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce la victime.
Protection / Menaces : La destruction de certaines parties de son habitat, notamment l’abattage des arbres et les dérangements humains, peuvent compromettre la nidification du héron cendré.
Actuellement, l’espèce se porte très bien grâce à sa protection totale, et à une meilleure gestion de son habitat.
La chouette hulotte
Surnommée également le chat-huant, la hulotte est la plus connue des rapaces nocturnes. Corps trapu, tacheté avec des couleurs pouvant varier du gris au brun roux. Grosse tête arrondie avec en son centre deux grands yeux noirs séparés par un triangle dont la base part du haut du crâne pour rejoindre le bec.
Chant : Ululement. Le mâle pousse un hou- ou sonore suivi 1 à 4 secondes plus tard par un ouu . La femelle lui répond par un ki – ouik plus aigu. Cri d’alarme : kvik – kvik – kvik
Habitat : Bois, forêt, jardin parfois très proche des habitations voir même dans les maisons.
Comportements : Très sensible, la lumière l’éblouit. Peut-être très agressive si on la dérange pendant la période de nidification. C’est un terrible chasseur, surtout dans la totale obscurité.
On peut parfois la surprendre posée sur une branche à se chauffer au soleil.
Vol : Vol direct. Battements amples et puissants.
Nidification : Nid : Situé dans un trou d’arbre, un vieux nid d’écureuil ou de corneille, parfois dans le trou d’une muraille ou d’un rocher, voire un terrier de lapin. Ponte : La femelle pond de 2 à 4 oeufs blancs et ronds déposés à même le fond de la cavité en mars ou avril, parfois dès février. La femelle, ravitaillée par le mâle couve de 28 à 30 jours. Les poussins sont élevés au nid par la femelle, tandis que le mâle chasse seul au début, pour toute la famille. Les jeunes quittent le nid au bout de 5 à 6 semaines.
Régime : Petits mammifères : mulots, musaraignes, souris, campagnols. Mais aussi hérissons, grenouilles, vers, mollusques et insectes. Après ce festin dame hulotte régurgite le tout en pelote de réjection.